(TORONTO, 23 août 2023) – Dans un contexte de profond pessimisme à l’égard de l’économie canadienne, plus d’un tiers des Canadiens rejettent la responsabilité de la crise actuelle du logement sur le gouvernement fédéral – bien plus que sur les provinces, les administrations municipales et la Banque du Canada, selon un sondage de Pallas Data.
Pallas Data a interrogé 1021 adultes canadiens âgés de 18 ans ou plus, éligibles au vote, par le biais de la technologie d’enregistrement vocal interactif (IVR), les 16 et 17 août 2023. La marge d’erreur est de +/- 3,1% au niveau de confiance de 95%.
Lorsqu’on leur a demandé qui était le plus responsable de la crise actuelle du logement, 37,2 % des répondants ont déclaré que le gouvernement fédéral était responsable, suivi du gouvernement provincial (18,5 %) et de la Banque du Canada et de sa gestion des taux d’intérêt (9 %).
7,3 % ont déclaré que les gouvernements municipaux et/ou les conseils régionaux étaient les plus responsables, tandis que 7,1 % ont cité les banques et leurs politiques en matière de prêts hypothécaires.
“Le vieux dicton selon lequel la perception est la réalité s’applique ici”, a déclaré Joseph Angolano, fondateur et directeur général de Pallas Data. “Le logement est en effet une responsabilité provinciale, mais les Canadiens pensent que le gouvernement fédéral est responsable de la crise.
“Le gouvernement Trudeau est donc confronté à deux options”, a poursuivi M. Angolano. “Ils pourraient considérer ces résultats comme le produit d’une campagne de désinformation où le gouvernement fédéral est tenu à tort pour responsable d’un problème qui n’est pas de son ressort”.
“Les libéraux pourraient aussi interpréter ces résultats comme un appel à l’aide de la part des Canadiens. Ils attendent de leur gouvernement fédéral qu’il fasse preuve de leadership face à un défi difficile auquel le pays est confronté”.
Les répondants de tous les groupes démographiques étaient plus enclins à dire que le gouvernement fédéral était la principale cause de la crise actuelle du logement, à l’exception de trois groupes : les Québécois, les électeurs libéraux et les électeurs bloquistes.
L’enquête a également demandé aux Canadiens s’ils pensaient que l’économie se détériorait ou s’améliorait. 55,9 % ont déclaré qu’ils pensaient que l’économie se détériorait beaucoup, et 22 % ont déclaré que l’économie se détériorait légèrement.
Un peu moins de 3 % ont déclaré que l’économie se portait beaucoup mieux et 7,6 % ont déclaré qu’elle se portait légèrement mieux.
“Une majorité de tous les groupes démographiques pense que l’économie va beaucoup plus mal”, a poursuivi M. Angolano. “Cet été a certainement été un été de mécontentement pour les libéraux de Trudeau. Il reste à voir ce que l’avenir nous réserve”.
Méthodologie :
L’analyse de ce rapport est basée sur les résultats d’un sondage effectué du 16 au 17 août 2023 auprès d’un échantillon de 1021 adultes, âgés de 18 ans ou plus, vivant au Canada et ayant le droit de voter aux élections fédérales. L’enquête a été réalisée au moyen d’entretiens téléphoniques automatisés utilisant la technologie de l’enregistrement vocal interactif (IVR). Les personnes interrogées l’ont été sur des téléphones fixes et des téléphones portables. L’échantillon a été pondéré en fonction de l’âge, du sexe et de la région, conformément au recensement de 2021. L’enquête est censée représenter la population adulte du Canada.
La marge d’erreur pour ce sondage est de +/- 3,1% à un niveau de confiance de 95%. Les marges d’erreur sont plus élevées dans chaque sous-échantillon.
Les totaux peuvent ne pas correspondre à 100 % en raison des arrondis.